Hadopi: cout exorbitant pour les FAI et cadrage aléatoire [PIRATAGE]

Jolie petit papier des Echos sur le cout de la riposte gradué chez les fournisseurs d’accès:

Le Conseil général des technologies de l’information (CGTI), rattaché à Bercy, a publié un rapport dans lequel il chiffre le coût de la loi création et Internet pour les fournisseurs d’accès. L’Etat pourrait dédommager les opérateurs.
La chasse aux pirates qui téléchargent illégalement de la musique ou des films a un prix. Plutôt élevé. Selon un rapport du Conseil général des technologies de l’information (CGTI)remis fin 2008 au ministère de la Culture, que « Les Echos » se sont procuré, le projet de loi création et Internet va coûter plus de 70 millions d’euros sur trois ans aux fournisseurs d’accès. En cause, la fameuse « riposte graduée », qui prévoit deux avertissements aux contrevenants avant suspension de l’accès Internet pour les récidivistes. Ce dispositif répressif est au coeur du projet de loi création et Internet qui sera débattu à l’Assemblée nationale à partir du 10 mars. Or sa mise en oeuvre nécessitera quelques investissements.

Lire: Les Echos – La loi antipiratage coûtera 70 millions aux fournisseurs d’accès

Mais l’examen de la loi ne va pas non aller sans poser certains problèmes:

M. Riester et M. Dionis du Séjour ont déposé l’amendement 51 qui précise: « sachant l’évolution inexorable du modèle économique des contenus, il est proposé que la sanction ne puisse viser que le téléchargement d’oeuvres existantes au titre d’une offre légale« 

On hallucine un peu plus sur Clubic – Hadopi : comment cadrer la riposte graduée ?

Enfin, la SACD s’en mêle:

la SACD qui milite pour que les films soient plus rapidement disponibles en téléchargement légal (VOD) afin de proposer une alternative efficace contre le piratage. Le but est donc de réorganiser l’exploitation des oeuvres cinématographiques de leur diffusion en salle à leur diffusion sur les chaînes de télévision gratuites.

Pour la SACD, il faut réviser la chronologie des médias, et vite !

Et ca continue encore et encore (je dois payer des droits d’auteurs pour cette phrase ?)