Mar 16 2009
[MAJ] L’iPod Shuffle est bridé, les partenaires d’Apple devront-ils payer ?
Sont malins chez Apple… Rappelez-vous : sur tout iPod/iPhone se trouve un connecteur à la base par lequel TOUT passe (la sortie vidéo, la sortie son avec pilotage des morceaux, branchement sur enceintes, télécommande, etc) excepté le son « standard » (qui sort par le jack audio).
Pour utiliser ce connecteur propriétaire, les constructeurs de périphériques (cables, enceintes…) doivent payer des royalties à Apple.
Sauf sur le Shuffle… puisque celui-ci n’a pas de connecteur normalisé iPod/iPhone. Mais c’était sans compter sur l’imagination débordante de la Pomme.
Sur le nouvel iPod Shuffle, tout est piloté par un bouton sur le casque. Or une puce a été intégrée au casque afin qu’il ne puisse y avoir QUE ce casque qu’y fonctionne avec cet iPod [EDIT suite à une remarque quand les commentaires] afin de pouvoir gérer toutes les fonctions de la télécommande. Sans ce casque, le Shuffle est inutilisable et si vous le perdez, c’est 29,90€.
Il est donc tout à fait raisonnable de croire qu’ils vont appliquer au Shuffle ce qu’ils ont fait avec tout le reste de la gamme, [EDIT] autrement dit licencier cette puce à des contructeurs (qui ne comporte pas de DRM contrairement à ce qui a été écrit sur le net) afin qu’ils puissent y apposer le logo « Made for iPod ». Sauf à vouloir rester le seul fournisseur d’accessoires pour le Shuffle (ce dont je doute).
C’est donc très certyainement cela que va faire désormais payer Apple à ses « partenaires » : tout comme le connecteur de la gamme iPod, c’est le jack de l’iPod Shuffle qui devient intelligent, par qui tout va passer, et de fait va devenir le nouveau moyen de rétribution.
Faire payer deux fois, au consommateur final et à l’industriel, un appareil déjà sur-côté pour son design et son logo en forme de Pomme dessus : je dis chapeau bas… 🙁
Juin 5 2011
Apple veut interdire l’enregistrement de concerts avec l’iPhone
C’est un brevet débusqué par le New York Times déposé par Apple en 2009 qui me donne un arrière goût assez âcre en bouche.
Pour faire simple : un dispositif infra-rouge sur scène communiquerai avec l’iPhone afin de lui donner l’autorisation, ou pas, de filmer ou photographier. Une sorte de « DRM physique », applicable à tout type d’oeuvre comme un tableau dans un musée.
Ce type de brevet me donne à conclure :
– qu’Apple a absolument besoin de donner des gages aux Majors de la musique pour continuer à négocier avec elles. Et que les Majors continuent à ne rien comprendre au monde autour d’elles (tout le monde n’est pas les Grateful Dead ou Daft Punk).
– qu’il n’est pas sur que cela apparaisse un jour dans les terminaux d’Apple, car cela serait une brèche terrible pour ses concurrents au nom de la « liberté d’expression » (et je pense que cela serait objectable devant un tribunal aux Etats-Unis).
– qu’il ne serait pas étonnant qu’Apple ait pensé à un tel système, dans sa volonté de « civiliser » les usages et de construire une prison dorée pour ses utilisateurs (dont je fais partie…), à l’image du choix de ne pas avoir d’applications « de charme » dans l’AppStore.
Quelle que soit l’hypothèse qui se révèle la bonne, je trouve le système loin d’être bête… et terrifiant de contrôle.
By Damien Douani • Techlounge et Geekeries • 2 • Tags: apple, brevet, drm, DRM physique, ios, iPad, iphone, musique