Juin 5 2011
Apple veut interdire l’enregistrement de concerts avec l’iPhone
C’est un brevet débusqué par le New York Times déposé par Apple en 2009 qui me donne un arrière goût assez âcre en bouche.
Pour faire simple : un dispositif infra-rouge sur scène communiquerai avec l’iPhone afin de lui donner l’autorisation, ou pas, de filmer ou photographier. Une sorte de « DRM physique », applicable à tout type d’oeuvre comme un tableau dans un musée.
Ce type de brevet me donne à conclure :
– qu’Apple a absolument besoin de donner des gages aux Majors de la musique pour continuer à négocier avec elles. Et que les Majors continuent à ne rien comprendre au monde autour d’elles (tout le monde n’est pas les Grateful Dead ou Daft Punk).
– qu’il n’est pas sur que cela apparaisse un jour dans les terminaux d’Apple, car cela serait une brèche terrible pour ses concurrents au nom de la « liberté d’expression » (et je pense que cela serait objectable devant un tribunal aux Etats-Unis).
– qu’il ne serait pas étonnant qu’Apple ait pensé à un tel système, dans sa volonté de « civiliser » les usages et de construire une prison dorée pour ses utilisateurs (dont je fais partie…), à l’image du choix de ne pas avoir d’applications « de charme » dans l’AppStore.
Quelle que soit l’hypothèse qui se révèle la bonne, je trouve le système loin d’être bête… et terrifiant de contrôle.
Juin 6 2011
[MAJ] L’EEMI, Ecole Européenne des Métiers de l’Internet, officiellement lancée
C’est aujourd’hui à 11h30 que se déroule au Palais Brongniart, ancien temple de la bourse française devenu le symbole de la nouvelle économie, le lancement officiel de l’EEMI (Ecole Européenne des Métiers de l’Internet). Je devais y être mais je ne peux pas être partout 🙁
L’EEMI : « Plus qu’un diplôme, un métier » (quel slogan !)
Fondée par Xavier Niel (Illiad / Free), Marc Simoncini (Meetic), Jacques-Antoine Granjon (vente-privée) et Alain Malvoisin, l’EEMI a pour objectif de répondre aux attentes des professionnels du e-commerce : former des « spécialistes du net » (webmaster, webdesigners, webmarketing, chefs de projets, chefs de production,…) directement opérationnels, dotés d’une forte culture d’entreprise.
L’EEMI propose des enseignements résolument tournés vers l’entreprise. Une préparation « sur-mesure » au monde du travail.
Le gage de qualité de l’école réside dans la mise en adéquation permanente entre l’enseignement et l’univers professionnel. L’EEMI va plus loin que les enseignements traditionnels avec pour vocation d’être un véritable centre d’innovation et l’implantation. Le Palais Brongniart en est un symbole fort.
L’EEMI au cœur de Paris
L’accord de partenariat conclut entre les fondateurs de l’EEMI et le groupe GL events, gestionnaire du site depuis le 1er juillet dernier, permet à la première promotion de l’EEMI de faire sa rentrée dés septembre 2011 au Palais Brongniart, au cœur de Paris.
Jacques-Antoine Granjon, PDG et fondateur de vente-privee.com « se réjouit de voir la première école des métiers de l’Internet s’implanter dans ce lieu chargé d’histoire, qui va devenir à terme, un lieu de référence de l’économie de demain. »
L’implantation de la première Ecole Européenne des Métiers de l’Internet au Palais Brongniart s’inscrit en parfaite cohérence avec l’ambition de GL évents et de la Ville de Paris de faire de ce lieu emblématique une plateforme dédiée à l’innovation et aux nouvelles formes entrepreneuriales.
L’EEMI, un cursus en 3 ans
Destinée aux étudiants post bac, toutes filières confondues, l’EEMI va former environ 200 à 250 étudiants. Suite à la demande d’inscription effectuée sur le site www.eemi.com, le recrutement s’effectue via des tests d’aptitude confirmés par un entretien de motivation.
Le coût de la scolarité a été fixé à 9 500€ sachant que pour la 1ère promotion, une partie du financement est pris en charge par les fondateurs permettant de réduire le montant à 6 500€.
Franchement ? J’aurais 18 ans et je serais passionné par les NTIC je foncerais sans hésiter. A ce jour
aucun école de ce type n’existe, mix entre une dimension technique et marketing[MAJ] il existe peu d’école de ce type : la méconnue Hetic et la toute nouvelle Sup’Internet de Ionis, concurrente directe de l’EEMI. Les écoles de commerce s’y mettent mais restent encore assez rétives, les écoles de com comme le CELSA ont des cours mais très spécialisés… Restent deux questions en suspend :– quel est la reconnaissance du diplôme délivré (ça peut quand même servir pour les « canons RH » des entreprises) ?
– est ce que les fondateurs arriveront à transmettre leur savoir et leur esprit d’entrepreneurs aux jeunes étudiants ? Je le leur souhaite.
By Damien Douani • Découvertes, tendances et société • 7 • Tags: EEMI, Jacques-Antoine Granjon, Marc Simoncini, Palais Brogniart, xavier niel