Avr 27 2015
Infiltrez en avant-première le Bureau des Légendes de Canal+
C’est ce soir que Canal+ lève le voile sur le « Bureau des Légendes », sa nouvelle création originale avec Mathieu Kassovitz et Eric Rochant en showrunner.
Le Bureau des Légendes, c’est un vrai service de la DGSE, qui envoie dans le monde entier des personnes s’infiltrer dans la population. Pour cela ils doivent apprendre une « légende », leur histoire personnelle, et la tenir de bout en bout jusqu’au jour où ils sont rappelés en France. A cet instant, leur légende disparait et leur identité avec. Mais parfois certains ont du mal a oublier leur ancienne vie, comme « Malotru » joué par Mathieu Kassovitz, mettant ainsi sa vie et celle d’autres agents en jeu…
L’envers du décor du Bureau des Légendes
A cette occasion, Canal+ a ouvert exceptionnellement les portes à quelques blogueurs (dont Stan&Dam bien sur) pour découvrir l’envers du décor de cette nouvelle série.
Visite guidée des bureaux de la DGSE en vidéo et en photos dans les studios de la cité du cinéma à St Denis (avec un super kif : prendre la place de Kasso à son bureau ;-)) :
[youtube Tpc7QBNP2CY]
Et sinon, faut-il regarder la série ?
Nous avons visionné les deux premiers épisodes de la série. Pour les habitués de Rochant (qui avait déjà traité le thème de l’espionnage au cinéma dans Les Patriotes et Möbius), on reconnait immédiatement son style très réaliste. Ici, pas de super héros, de cascade ou d’effets spéciaux : c’est du pragmatique, du réel, de l’humain.
C’est d’ailleurs ce qui peut rebuter de prime abord : ne vous arrêtez pas au premier épisode (Canal+ les diffuse par paquet de deux chaque semaine) qui est assez lent. Il pose le décor et les personnages avec minutie, pour ensuite accélérer et vous laisser sur un excellent cliffhanger dès l’épisode 2.
Écrit « à l’américaine » par un pool de scénaristes dont le bureau est juste au-dessus des studios de tournage (malgré mon instance, impossible de voir la salle de travail où se rédige déjà la saison 2), la série est agréable à regarder et dessine des méandres scénaristiques intéressants.
Un seul bémol : je n’ai pas été, sur les deux épisodes que j’ai vu, convaincu par Léa Drucker dans son rôle de médecin. Les autres rôles sont parfaitement castés.
Le Bureau des Légendes, c’est de ce soir 27 avril sur Canal+.
Merci à NoSite pour l’excellente organisation de cet évènement.
Juin 24 2015
Daft Punk Unchained : « Les Daft Punk veulent donner du bonheur au gens »
J’ai été invité lundi soir par Canal+ et NoSite a une rencontre en cercle très restreint avec quelques protagonistes anglais et français d’un documentaire exceptionnel : Daft Punk Unchained.
Daft Punk Unchained – réalisé par Hervé Martin Delpierre et co-écrit avec Marina Rozenman – est le seul documentaire indépendant existant sur l’un des plus mythique groupe d’électro mondial produit par BBC Worldwide France avec le soutien de Canal+, premier diffuseur au monde de ce film le mercredi 24 juin à 20h50.
Un résultat à l’image du groupe
Moi, le fan absolu des Daft, était aux anges. Car le résultat est soigné et à la hauteur de la légende du groupe, avec de très nombreuses anecdotes et rappels des faits marquant leur carrière.
Un regret, qui impacte l’ensemble de l’œuvre : le manque d’images vraiment inédites (il y en a quelques unes, mais trop rares, comme leurs débuts dans le groupe de rock Darlin’), intrinsèquement liées au fait que les Daft Punk n’ont pas apporté leur concours à ce documentaire. Ce qui rend finalement le résultat passionnant mais manquant parfois de révélations, d’aspérités, voire d’irrévérence. Ce à quoi certains nous objecterons : si les Daft Punk cultivent le mystère et contrôlent maladivement leur image, la musique – elle – est leur moyen d’expression et de sortir des normes.
La question qui dérange
Je pose la question juste après la projection : « Est-ce que le fait que Thomas Bangalter soit le fils de Daniel Vangarde – célèbre producteur des années 70 – et donc soit à l’abri relatif du besoin, a été un des éléments de leur succès ? » Car quand on n’a pas le soucis de devoir manger tous les jours, ça aide à se focaliser sur autre chose, et ce n’est aucunement une mauvaise chose en soi. Silence. Je sens que la question dérange.
Hervé Martin répond en biaisant : « Ce n’est pas une question de riche ou de pauvre. Pour réussir il faut avant tout travailler, travailler, travailler. Le talent arrive ensuite. ». Daniel Dauxerre, ancien manager de Darlin’, ose sortir du cadre : « Chacun a un moteur issu de sa histoire personnelle. Il est certain que Thomas veut surpasser le père. ». On n’en saura pas plus, mais je réalise que le lien entre l’argent et l’artistique vient toujours mettre mal à l’aise. Uniquement en France ?
Hervé Martin Delpierre révèle la motivation secrète des Daft Punk
Entre fiction et réalité, magie et secrets, théâtralité et humilité, les deux Français Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo ont donc créé un univers artistique unique. Tout au long de leur carrière, ils ont choisi de maîtriser sans relâche chaque maillon de leur chaîne créative. C’est le point principal – déjà connu – qui ressort : leur goût quasi maladif pour la perfection.
Je le répète, ce film est unique, et il a été réalisé avec honnêteté et application. Mais pourquoi est ce que cela n’a pas été fait avant ? Quel est le moteur secret de ce groupe mythique ? A-t-il vraiment été facile d’avoir des témoignages ? Hervé Martin Delpierre, le réalisateur, a accepté de lever le voile sur les coulisses de Daft Punk Enchained.
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By Damien Douani • Découvertes, tendances et société • 0 • Tags: BBC, Canal Plus, canal+, documentaire