le Cloud … Kezako ?

Qu’en dit Wikipédia ?

« Le Cloud computing est un concept de déportation sur des serveurs distants des traitements informatiques traditionnellement localisés sur le poste utilisateur. Bien que l’anglicisme Cloud computing est largement utilisé en français, on rencontre également les francisations « informatique dans le nuage », « informatique en nuage », « informatique dématérialisée », ou encore « infonuagique »[3].

Les utilisateurs ou les entreprises ne sont plus gérants de leurs serveurs informatiques mais peuvent ainsi accéder de manière évolutive à de nombreux services en ligne sans avoir à gérer l’infrastructure sous-jacente, souvent complexe. Les applications et les données ne se trouvent plus sur l’ordinateur local, mais – métaphoriquement parlant – dans un nuage (« cloud ») composé d’un certain nombre de serveurs distants interconnectés au moyen d’une excellente bande passante indispensable à la fluidité du système. L’accès au service se fait par une application standard facilement disponible, la plupart du temps un navigateur Web. » (WIKIPEDIA)

C’est quoi au juste ?

Eh bien, c’est de l’informatique « on demand » (Lotus Live existe depuis … longtemps).

Le Cloud c’est :

  • soit de l’exécution distante d’applications
  • Soit de l’espace de stockage de l’information

Exécution d’application ?

Oui, dans la notion de Cloud, on exécute une application. Elle peut être WEB (comme du PHP ou de l’ASP) soit écrite spécialement pour le Cloud.
Par exemple, pour le Cloud de Microsoft « Azure », il faut écrire son application dans un langage particulier qui diffère de celui utilisé sur Windows.
Il existe aussi des environnements pré-configuré pour utilisation comme les Google App ou Microsoft Office Web Applications. Ce dernier fait bien tourner une version « allégée » de la suite Office dans un navigateur Web (donc sans installation préalable). Il existe aussi des serveurs Exchange en ligne.

Espace de stockage ?

Il s’agit dans le Cloud de stocker des fichiers ou des bases de données. Dans les services plutôt orientés entreprise, il y a Amazon S3 (Simple Storage Service).  Pour une utilisation grand public, on retrouve Dropbox ou Skydrive de Microsoft.

Système d’exploitation en ligne ?

Dans ce cas de figure, on ne parle plus vraiment de Cloud SAUF si le système d’exploitation en ligne est un serveur qui permet de proposer un service Cloud.
Les systèmes d’exploitation en ligne existent. Il s’agit de machine virtuelle dédiée sur lequel est installé un système d’exploitation (plutôt serveur) et qui permet de faire fonctionner des applications dédiées. On parle alors de Virtual Private Server (VPS).
Dans certaines grandes entreprises, on retrouve des « Client léger ». Le système d’exploitation est exécuté par un serveur distant et il devient possible de transformer n’importe quel ordinateur compatible en son propre ordinateur. Le système d’exploitation devient complètement portable en utilisant des technologies de type Citrix.

Et le SaaS dans tout ca ?

Le Software as a service (SaaS) est l’ultime modèle de Cloud, où le fournisseur maintient : les applications, les runtimes, l’intégration SOA, les bases de données, le logiciel serveur, la virtualisation, le matériel serveur, le stockage, les réseaux.
Il n’y a plus qu’a utiliser (ce qui est le cas par exemple pour les Google Apps ou la suite Office en ligne)