Souvenirs de Noël (1) : Game&Watch et Gameboy, frères de pixels

bonhomme.jpgJe profite de ces fêtes de fin d’année pour ouvrir la boite à souvenirs… J’ai donc ouvert mon coffre à jouets et cherché quels objets magiques et (forcément) électroniques avaient bercé mon enfance.

Je pense que tout le monde a eu un Game&Watch, petits jeux de poches véritables « miracles de la miniaturisation japonaise ». Viendra ensuite le Gameboy, « miracle du jeu portable » (par contre côté taille, il faudra attendre encore un peu pour le mettre dans la poche sans la déformer).

Je me rappelle de mes parents quand ils m’ont acheté le le jeu des pompiers (en bleu sur l’image) : « Fais-y attention c’est fragile et cher ! ». Ce jeu ne m’a jamais quitté, il fonctionne encore à ce jour.

Tous ces Game&Watch (amusant de constater qu’au début le nom Nintendo était absent, peut-être parce que la marque était inconnue et difficile à prononcer pour un français) sont la quintessence du jeu simple auquel on accroche des heures. Et je vous passe l’arrivée des dual-screens où il fallait sauver la princesse des griffes de Donkey Kong !

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Le succès du Gameboy est aussi inattendu à l’époque que celui de l’iPod il y a peu : outsider par ses caractéristiques (écran noir et blanc, taille imposante), c’est cependant la première console vraiment ludique, reprenant une ludothèque connue (celle de Nintendo), et surtout accessible en termes de prix.

Ses principaux rivaux étaient à l’époque la PC Engine GT, la Lynx d’Atari et la GameGear Sega. Trois consoles à écrans couleurs, compactes, mais dévoreuses de batteries et à la puissance en deçà des attentes.

Ce sera donc la moins bien lottie sur le papier qui gagnera la course des consoles portables.

Ce qui est encore plus marquant est leur descendance. Le Gameboy micro et la Nintendo DS sont les succédanés naturels de ces deux ancêtres : mêmes form factor (identique aux Game&Watch simple ou double écran), même principe de cartouche de jeux. En clair, la synthèse parfaite de mes deux machines préférées.

PS : c’est une photo originale prise sur une table en 100% formica 1960. Ca le fait, non ?