Souvenirs de Noël (3) : Merlin et Simon, les « cerveaux » électroniques

bonhomme.jpgJe profite de ces fêtes de fin d’année pour évoquer la boite à souvenirs… J’ai donc ouvert mon coffre à jouets et cherché quels objets magiques et (forcément) électroniques avaient bercé mon enfance.

En 1978 Parker Brothers (Miro Meccano en France) lance un jouet qui s’inscrit dans la vague des « cerveaux électroniques surdoués » : le Merlin. Et pendant ce temps là, la même année, MB surfait sur la vague disco avec le Simon.

Moi, j’attendais 1982 pour les avoir à Noël.

Commençons par le Merlin : ce compagnon électronique se joue avec des leds rouges sur lesquelles il faut appuyer selon une combinaison spécifique propre au jeu sélectionné. Vous avez le choix entre le morpion, la composition musicale, l’écho (où il faut répéter une combinaison de touches dans l’ordre), le black-jack, le carré magique et le jeu de code (sorte de MasterMind).

Tout propre dans sa boite, le Merlin me fascine toujours. Cette couleur rouge, cette forme aux arêtes vives qui tranchent avec les jeux de l’époque, j’aime l’admirer. Les led rouges me font irrésistiblement penser à HAL de 2001 l’Odyssée de l’espace. Son nom est évocateur de magie et d’intelligence.

merlin_simon.jpg

Tout aussi coloré, le Simon pocket est toujours aussi démoniaque. Un principe simplissime : répéter les séquences de couleurs dans l’ordre, et ce de plus en plus vite. Des copains avaient le « gros Simon » qui me faisaient penser à un fromage à quatre couleurs. Je préférais son petit frère portatif, plus facile à transporter et idéal pour casser les oreilles de mes parents où que je sois.

J’adore le Simon. Je pense qu’il est d’ailleurs responsable de mon insatiable envie de tout enregistrer et tout retenir. Je le soupçonne d’être à l’origine du nom du professeur Simon dans le dessin animé Capitaine Flam.

Mais surtout je viens de découvrir comment le Simon est né : sur un coup de buzz (comme on dirait aujourd’hui) ! Mis à disposition des clubbers dans la meilleure discothèque de New-York de l’époque (le Studio 54), ses lumières clignotantes super tendances pour l’époque déclenchèrent une vague de « hype » dans le milieu de la nuit. La légende commençait…

Bref, loin d’être « cheap », Merlin et Simon pocket ont été mes meilleurs compagnon de jeu électronique. Dommage que leurs rhumatismes les rendent si récalcitrant à démarrer aujourd’hui…

PS : c’est une photo originale prise sur une table en 100% formica 1960. Ca le fait, non ?