Autant vous dire, j’ai cherché un moment autre chose que « La Volvo S60, la suédoise qui en a sous le capot » ou bien « Une suédoise c’est moins cher qu’on ne croit ». Surtout que depuis que j’ai réalisé que les suédois avaient donc deux industries florissantes, les meubles et les voitures, je me demande s’ils ne devraient pas faire du cross-branded marketing avec des séries spéciales break de chasse Volvo Grandkülla avec la bibliothèque Billy pré-montée pour à peine 1 euro de plus.
Las ! Volvo étant toujours suédois mais désormais sous pavillon capitalo-communiste chinois, il va falloir faire avec. Et je dois reconnaitre que justement, ça le fait. Retour sur la scène de crime.
Redonner envie de Volvo
Gentiment (les blogueurs sont toujours bien reçus par les marques, c’est touchant tant d’attentions) invité à découvrir la nouvelle S60, je me dis d’abord « pourquoi pas ça me donnera aussi l’occasion d’aller voir les hôtesses du stand Fiat » dont on m’avait vanté les atouts commerciaux. Finalement, c’est un barbu – en la personne de Gilles Cedrasch, directeur marketing France de Volvo – qui a retenu toute mon attention et qui m’a fait oublier ma grossière première pensée.
Parce que Gilles, c’est un passionné. Un de ces types qui reste à son poste, quelque soit le grain. Et chez Volvo, c’est la tempête qui se calme après pas mal de remous. Du ballotage qui a fait atterrir la marque dans les bras d’un investisseur chinois fortuné, décidé à ne pas laisser la marque à un sort identique à celui de Rover (désormais Roewe, et bientôt plus rien du tout) même s’il marque son territoire (cf une des photos en fin de cet article).
Volvo, c’est du suédois, du sérieux, du carré, de la finition cuir, de la technologie. Bref, je m’attendais à du rigoureux. C’est là que j’ai découvert la S60, le nouveau coupé sport de la marque, d’un rouge enfer flamboyant. Et j’ai compris qu’il se passait quelque chose sous la glace.
C’est avec ce vaisseau amiral que la marque désire reconquérir le marché, et ne plus passer pour une marque solide qui fabrique des breaks pour famille nombreuse. Volvo, c’est aussi (et surtout désormais) pour le citadin CSP+ trentenaire, voire quarantenaire, qui a envie d’autre chose que Audi dans sa recherche de sportivité.
Bref, vas-y que je te rende la marque sexy et désirable (sans pour autant perdre son ADN), on va te refaire tout ça avec un modèle qui « donne envie » et qui réveille la belle endormie. Mission accomplie. D’ailleurs Gilles nous explique comment aborder une suédoise et en comprendre l’esprit en 5 minutes :
[youtube 7xIK-Az57Yg]
Elle tient la route la petite ?
Et mon avis sur la voiture elle-même me direz-vous ? C’est bien, vous ne perdez pas le fil. La silhouette est racée, sans ostentation ni délire visuel qui détonnerait avec le design de a marque (même si on espère qu’elle va oser se lâcher encore plus dans les modèles à venir). La S60 s’impose avec finesse et force : la fonction crée la forme (principe de base du design nordique), c’est simple, efficace, fonctionnel.
Les volumes sont généreux, les galbes bien présents, les finitions exemplaires, le confort remarquable. La liste des équipements de série est impressionnante (Gilles nous en parle très bien dans la vidéo ci-dessus), misant à fond sur la sécurité active : détection d’obstacle, régulation de vitesse avec maintien des distances de sécurité, caméras avant, arrière et anti angle-mort… Pour un geek comme moi, c’est juste jouissif sans tomber dans la débauche japonisante de gadgets.
Enfin, côté confort roulant et puissance, n’ayant pas eu la chance de pouvoir en conduire une je ne saurai vous dire. Mais je croise les doigts pour que cela arrive, sait-on jamais… comme cela je pourrai mettre à jour ce billet 😉
Finalement, j’en ai oublié mes hôtesses italiennes. Elles sont fortes ces suédoises.
BONUS : quelques images de la belle, sa soeur écolo C30, et un détail qui fait un peu tâche dans le paysage (je vous laisse chercher – un indice : c’est sur une vitre).
Nov 29 2010
Comment se faire séduire par une suédoise (vidéo)
Autant vous dire, j’ai cherché un moment autre chose que « La Volvo S60, la suédoise qui en a sous le capot » ou bien « Une suédoise c’est moins cher qu’on ne croit ». Surtout que depuis que j’ai réalisé que les suédois avaient donc deux industries florissantes, les meubles et les voitures, je me demande s’ils ne devraient pas faire du cross-branded marketing avec des séries spéciales break de chasse Volvo Grandkülla avec la bibliothèque Billy pré-montée pour à peine 1 euro de plus.
Las ! Volvo étant toujours suédois mais désormais sous pavillon capitalo-communiste chinois, il va falloir faire avec. Et je dois reconnaitre que justement, ça le fait. Retour sur la scène de crime.
Redonner envie de Volvo
Gentiment (les blogueurs sont toujours bien reçus par les marques, c’est touchant tant d’attentions) invité à découvrir la nouvelle S60, je me dis d’abord « pourquoi pas ça me donnera aussi l’occasion d’aller voir les hôtesses du stand Fiat » dont on m’avait vanté les atouts commerciaux. Finalement, c’est un barbu – en la personne de Gilles Cedrasch, directeur marketing France de Volvo – qui a retenu toute mon attention et qui m’a fait oublier ma grossière première pensée.
Parce que Gilles, c’est un passionné. Un de ces types qui reste à son poste, quelque soit le grain. Et chez Volvo, c’est la tempête qui se calme après pas mal de remous. Du ballotage qui a fait atterrir la marque dans les bras d’un investisseur chinois fortuné, décidé à ne pas laisser la marque à un sort identique à celui de Rover (désormais Roewe, et bientôt plus rien du tout) même s’il marque son territoire (cf une des photos en fin de cet article).
Volvo, c’est du suédois, du sérieux, du carré, de la finition cuir, de la technologie. Bref, je m’attendais à du rigoureux. C’est là que j’ai découvert la S60, le nouveau coupé sport de la marque, d’un rouge enfer flamboyant. Et j’ai compris qu’il se passait quelque chose sous la glace.
C’est avec ce vaisseau amiral que la marque désire reconquérir le marché, et ne plus passer pour une marque solide qui fabrique des breaks pour famille nombreuse. Volvo, c’est aussi (et surtout désormais) pour le citadin CSP+ trentenaire, voire quarantenaire, qui a envie d’autre chose que Audi dans sa recherche de sportivité.
Bref, vas-y que je te rende la marque sexy et désirable (sans pour autant perdre son ADN), on va te refaire tout ça avec un modèle qui « donne envie » et qui réveille la belle endormie. Mission accomplie. D’ailleurs Gilles nous explique comment aborder une suédoise et en comprendre l’esprit en 5 minutes :
[youtube 7xIK-Az57Yg]
Elle tient la route la petite ?
Et mon avis sur la voiture elle-même me direz-vous ? C’est bien, vous ne perdez pas le fil. La silhouette est racée, sans ostentation ni délire visuel qui détonnerait avec le design de a marque (même si on espère qu’elle va oser se lâcher encore plus dans les modèles à venir). La S60 s’impose avec finesse et force : la fonction crée la forme (principe de base du design nordique), c’est simple, efficace, fonctionnel.
Les volumes sont généreux, les galbes bien présents, les finitions exemplaires, le confort remarquable. La liste des équipements de série est impressionnante (Gilles nous en parle très bien dans la vidéo ci-dessus), misant à fond sur la sécurité active : détection d’obstacle, régulation de vitesse avec maintien des distances de sécurité, caméras avant, arrière et anti angle-mort… Pour un geek comme moi, c’est juste jouissif sans tomber dans la débauche japonisante de gadgets.
Enfin, côté confort roulant et puissance, n’ayant pas eu la chance de pouvoir en conduire une je ne saurai vous dire. Mais je croise les doigts pour que cela arrive, sait-on jamais… comme cela je pourrai mettre à jour ce billet 😉
En compétition pour le titre de meilleure voiture de l’année 2011, je lui souhaite de voir son arrivée sur la scène consacrée par une couronne ! La concurrence est peu nombreuse à mon sens mais forte (Citroën, Alfa).
Finalement, j’en ai oublié mes hôtesses italiennes. Elles sont fortes ces suédoises.
BONUS : quelques images de la belle, sa soeur écolo C30, et un détail qui fait un peu tâche dans le paysage (je vous laisse chercher – un indice : c’est sur une vitre).
By Damien Douani • Dossiers, analyses et tests, S&D présente • 0 • Tags: Gilles Cedraschi, mondial de l'auto, volvo S60