Stan&Dam, ce n’est pas que de la news ou de la vidéo techno-entertainment. C’est aussi donner un coup de pouce pour des actions qui en valent la peine, comme celle-ci :
Dès le mois d’avril, l’Unicef avait lancé une campagne pour la reconstruction des écoles en Haïti, suite au puissant séisme qui avait ravagé une partie de l’île. Avec la rentrée d’octobre, l’éducation est devenue l’une des priorités numéro 1 pour l’Unicef. Désormais, il s’agit de rendre l’éducation accessible à tous les enfants du pays, y compris à ceux qui n’étaient pas scolarisés avant le séisme. Des écoles semi-permanentes ont déjà été installées, ce qui est un premier pas. Mais la reconstruction à long terme du pays repose également sur un travail autour de la santé, de l’hygiène et de l’assainissement.
Au total, 4200 écoles ont été détruites, 38 000 écoliers et 1 350 enseignants ont perdu la vie dans le séisme. Avant la catastrophe, seulement la moitié des enfants était scolarisée. Dans ce contexte, la reconstruction des écoles recouvre un double enjeu. Pour les enfants, le retour à l’école est synonyme de retour à une vie normale, encadrée par des adultes. Et pour le pays, c’est aussi la perspective de former les générations futures qui le relèveront.
[youtube GaB0KcE5cno]
Pour sensibiliser l’opinion, l’Unicef a choisi de rendre palpable l’urgence de reconstruction des écoles en Haïti. L’Unicef a collé sur les murs extérieurs de plusieurs écoles des affiches montrant des écoles haïtiennes détruites et des enfants de là-bas. Arrivant à la hauteur des enfants d’école primaire, ces enfants, grâce à un effet de trompe l’œil, paraissent très réels. Ainsi, l’impression de réalité est si forte que l’affichage suffit, à lui seul, à transformer les écoles françaises, qui participent à cette campagne, en de véritables champ de ruines. Quant aux images d’enfants haïtiens, l’effet est tel que ces derniers semblent se mélanger à leurs petits camarades français.
Le message de l’Unicef est clair : en Haïti, des milliers d’enfants attendent toujours de pouvoir retourner à l’école, de retrouver leurs camarades de classes et leurs enseignants et de retrouver une vie d’enfant. C’est grâce à l’école que ces enfants retrouveront leurs repères.
Pour voir ces affiches, rendez-vous Place des Droits de l’Enfant à Paris.
Nov 3 2010
[Campagne] La détresse des écoliers d’Haïti affichée sur les murs
Stan&Dam, ce n’est pas que de la news ou de la vidéo techno-entertainment. C’est aussi donner un coup de pouce pour des actions qui en valent la peine, comme celle-ci :
Dès le mois d’avril, l’Unicef avait lancé une campagne pour la reconstruction des écoles en Haïti, suite au puissant séisme qui avait ravagé une partie de l’île. Avec la rentrée d’octobre, l’éducation est devenue l’une des priorités numéro 1 pour l’Unicef. Désormais, il s’agit de rendre l’éducation accessible à tous les enfants du pays, y compris à ceux qui n’étaient pas scolarisés avant le séisme. Des écoles semi-permanentes ont déjà été installées, ce qui est un premier pas. Mais la reconstruction à long terme du pays repose également sur un travail autour de la santé, de l’hygiène et de l’assainissement.
Au total, 4200 écoles ont été détruites, 38 000 écoliers et 1 350 enseignants ont perdu la vie dans le séisme. Avant la catastrophe, seulement la moitié des enfants était scolarisée. Dans ce contexte, la reconstruction des écoles recouvre un double enjeu. Pour les enfants, le retour à l’école est synonyme de retour à une vie normale, encadrée par des adultes. Et pour le pays, c’est aussi la perspective de former les générations futures qui le relèveront.
[youtube GaB0KcE5cno]
Pour sensibiliser l’opinion, l’Unicef a choisi de rendre palpable l’urgence de reconstruction des écoles en Haïti. L’Unicef a collé sur les murs extérieurs de plusieurs écoles des affiches montrant des écoles haïtiennes détruites et des enfants de là-bas. Arrivant à la hauteur des enfants d’école primaire, ces enfants, grâce à un effet de trompe l’œil, paraissent très réels. Ainsi, l’impression de réalité est si forte que l’affichage suffit, à lui seul, à transformer les écoles françaises, qui participent à cette campagne, en de véritables champ de ruines. Quant aux images d’enfants haïtiens, l’effet est tel que ces derniers semblent se mélanger à leurs petits camarades français.
Le message de l’Unicef est clair : en Haïti, des milliers d’enfants attendent toujours de pouvoir retourner à l’école, de retrouver leurs camarades de classes et leurs enseignants et de retrouver une vie d’enfant. C’est grâce à l’école que ces enfants retrouveront leurs repères.
Pour voir ces affiches, rendez-vous Place des Droits de l’Enfant à Paris.
Tous les détails de l’opération en cours sont sur le blog de l’Unicef.
Merci à Eric de m’avoir attiré l’attention sur cette initiative pilotée par Ogilvy.
By Damien Douani • Découvertes, tendances et société • 0 • Tags: haiti, unicef