Une histoire à rebondissememts que celle de la rédaction de 20 minutes cet été. Tout commence par le licenciement de Johan Hufnagel, rédacteur en chef de la partie internet du journal, pour des motifs très peu clairs.
S’en suit une grêve de la rédaction (plutôt rare pour un journal comme celui-ci), puis une reprise du travail suite à une rencontre avec le propriétaire norvégien du titre, manifestement plus « adroit » que sesreprésentants français.
Dernier rebondissement en date : un texte ressemblant à une motion de défiance (même si la rédaction s’en défend) envers le PDG français Pierre-Jean Bozo, texte dénonçant « le manque d’écoute entre la direction et l’équipe, ainsi que le flou de la ligne rédactionnelle ».
Vous trouverez des articles en parlant ici et là, ou encore là.
Pour ma part, vu de l’extérieur la situation semble plus relever d’une tension très grande la direction et ses équipes que d’un simple licenciement. L’ambiance semble loin d’être rose à 20 minutes, et le départ de Hufnagel est l’étincelle qui a mis le feu aux poudres.
Ce que j’ai du mal à saisir, c’est la faute qui est imputée au licencié : il aurait soit disant eu des mots avec la direction, les aurait insultés… Oui mais pourquoi cela ? A cela, personne ne répond. La situation ne soit pas être nouvelle, et si la rédaction le soutient, c’est qu’il doit les protéger. Mais de quoi ? D’une pression commerciale trop forte, ayant un impact sur l’indépendance de l’information délivrée et le travail des journalistes ? D’une polyvalence papier/web de plus en plus forte menant à des économies d’échelles ayant un impact en termes de qualité de travail ?
Comme quoi, même dans un média qui se veut « presse nouvelle génération », les conflits très classiques existent et persistent.
Août 20 2008
Dans la torpeur de l’été, 20 minutes se met en grêve
Une histoire à rebondissememts que celle de la rédaction de 20 minutes cet été. Tout commence par le licenciement de Johan Hufnagel, rédacteur en chef de la partie internet du journal, pour des motifs très peu clairs.
S’en suit une grêve de la rédaction (plutôt rare pour un journal comme celui-ci), puis une reprise du travail suite à une rencontre avec le propriétaire norvégien du titre, manifestement plus « adroit » que sesreprésentants français.
Dernier rebondissement en date : un texte ressemblant à une motion de défiance (même si la rédaction s’en défend) envers le PDG français Pierre-Jean Bozo, texte dénonçant « le manque d’écoute entre la direction et l’équipe, ainsi que le flou de la ligne rédactionnelle ».
Vous trouverez des articles en parlant ici et là, ou encore là.
Pour ma part, vu de l’extérieur la situation semble plus relever d’une tension très grande la direction et ses équipes que d’un simple licenciement. L’ambiance semble loin d’être rose à 20 minutes, et le départ de Hufnagel est l’étincelle qui a mis le feu aux poudres.
Ce que j’ai du mal à saisir, c’est la faute qui est imputée au licencié : il aurait soit disant eu des mots avec la direction, les aurait insultés… Oui mais pourquoi cela ? A cela, personne ne répond. La situation ne soit pas être nouvelle, et si la rédaction le soutient, c’est qu’il doit les protéger. Mais de quoi ? D’une pression commerciale trop forte, ayant un impact sur l’indépendance de l’information délivrée et le travail des journalistes ? D’une polyvalence papier/web de plus en plus forte menant à des économies d’échelles ayant un impact en termes de qualité de travail ?
Comme quoi, même dans un média qui se veut « presse nouvelle génération », les conflits très classiques existent et persistent.
By Damien Douani • Uncategorized • 0 • Tags: 20 minutes, media, medias numeriques, presse