Apple aura bétonné sa Keynote. Comme je le disais plus tôt dans la journée ici, pas de surprises majeures mais une exécution rouleau compresseur de son plan produits.
La Pomme remet à jour tout son catalogue (y compris les MacPro, mais très discrètement), histoire de poser des fondations solides pour ce qui va suivre dans les mois à venir : nouvel iPhone, et son produit surprise qui tourne autour de la télévision.
Apple, c’est d’abord la Suisse : un pays riche, sécurisé, qui aime redistribuer aux ressortissants qui ont fait le choix de s’y installer une fois qu’ils en ont bien intégré les règles. Disponible dans 120 pays, l’App Store déteint 400 millions de comptes avec une carte bancaire, regroupe 650 000 apps, dont 225 000 pour l’iPad, téléchargées 300 milliards de fois, et les développeurs ont perçu près de 5 milliards de dollars.
Bref, si tu choisis iOS, et que tu n’es pas mauvais, tu peux devenir riche, petit. Le rêve américain à portée d’Objective C.
Tiens, d’ailleurs, parlons d’iOS version 6. Cette fois-ci, on vous refait presque tout de fond en comble avec un Siri sur-vitaminé (enfin, en anglais) qui s’invite dans les voitures (Audi, BMW, GM, Mercedes, Land Rover, Toyota, Honda… mais pas une marque française à l’horizon) et arrive enfin sur iPad et sur Mac. Je vous fais un dessin sur la prochaine intégration, humm ?
Décidemment Tim Cook n’est pas Steve Jobs. Tandis que Steve s’était faché avec Zuck, le réseau social intègre les couches basses de iOS (notifications, identification, carnet d’adresses, calendrier…) et iTunes, tout parce que Google est persona non grata chez Apple. Pfff… Moralité : on dégage Plans sur Google Maps et on te sort un GPS cartographique en 3D avec un rendu de malade. Finalement, c’est pas si mal 🙂
Et surtout une amazing nouveauté : les profils permettant de définir des actions selon qui appelle et quand. On n’avait pas vu ça depuis le Nokia N95.
iCloud apparait à tous les étages avec un navigateur Safari tout synchronisé de partout (listes de lecture, onglets) et je trouve cela vraiment confortable. Mais pourquoi était ce si compliqué avant ? J’avais essay avec les navigateurs concurrents et même si la fonction existait ce n’était pas aussi simple…
Et puis et puis… Il y a ces petites nouveautés qui sont les prémices de plein de promesses étincelantes, à l’image de Passbook qui permet d’avoir des informations sur ses billets d’avion et de train. Cette app préfigure tout simplement le futur porte-feuille NFC de la Pomme.
En enfin, il y a bien sur les Mac et Mountain Lion : vas y que je te gagne de la place en hauteur et du poids, que je te fais du Retina display à gogo (mais plus en 17 pouces), de la puissance brute à emporter partout. Le design ne change pas, mais la conception interne est revue : la place laissée aux batteries est surprenante. Le tout en mémoire Flash. La parfaite continuité entre iPad et MacBook Air. Et je te charge tout cela du nouveau « système d’exploitation le plus avancé au monde » qui intègre le mirroring d’écran via AirPlay (huummm encore un indice sur la vision d’Apple sur une fonction de sa future télé ?), et qui matine son interface d’iOS avec son centre de notfication (RIP Growl).
Bref, c’est du solide. Apple déroule sa vision et se fiche des autres, ils ont leur roadmap produit et ne regardent pas sur les côtés. En ce sens, la maitrise technologique dont fait par la nouvelle gamme MacBook est impressionnante, parachevant de par la même la vision de Jobs qui voyait des machines parfaites et non modifiables. Côté iOS 6, ils s’inspirent de ce qui se fait ailleurs mais « à leur sauce », ce qui atténue un peu certains côté de déjà vu (l’intégration de Facebook au carnet d’adresse existe déjà sur Windows Phone).
En clair, si tout se passe comme je l’entrevois… Le meilleur est à venir.
Juin 12 2012
WWDC 2012 : Apple bétonne ses positions
Apple aura bétonné sa Keynote. Comme je le disais plus tôt dans la journée ici, pas de surprises majeures mais une exécution rouleau compresseur de son plan produits.
La Pomme remet à jour tout son catalogue (y compris les MacPro, mais très discrètement), histoire de poser des fondations solides pour ce qui va suivre dans les mois à venir : nouvel iPhone, et son produit surprise qui tourne autour de la télévision.
Apple, c’est d’abord la Suisse : un pays riche, sécurisé, qui aime redistribuer aux ressortissants qui ont fait le choix de s’y installer une fois qu’ils en ont bien intégré les règles. Disponible dans 120 pays, l’App Store déteint 400 millions de comptes avec une carte bancaire, regroupe 650 000 apps, dont 225 000 pour l’iPad, téléchargées 300 milliards de fois, et les développeurs ont perçu près de 5 milliards de dollars.
Bref, si tu choisis iOS, et que tu n’es pas mauvais, tu peux devenir riche, petit. Le rêve américain à portée d’Objective C.
Tiens, d’ailleurs, parlons d’iOS version 6. Cette fois-ci, on vous refait presque tout de fond en comble avec un Siri sur-vitaminé (enfin, en anglais) qui s’invite dans les voitures (Audi, BMW, GM, Mercedes, Land Rover, Toyota, Honda… mais pas une marque française à l’horizon) et arrive enfin sur iPad et sur Mac. Je vous fais un dessin sur la prochaine intégration, humm ?
Décidemment Tim Cook n’est pas Steve Jobs. Tandis que Steve s’était faché avec Zuck, le réseau social intègre les couches basses de iOS (notifications, identification, carnet d’adresses, calendrier…) et iTunes, tout parce que Google est persona non grata chez Apple. Pfff… Moralité : on dégage Plans sur Google Maps et on te sort un GPS cartographique en 3D avec un rendu de malade. Finalement, c’est pas si mal 🙂
Et surtout une amazing nouveauté : les profils permettant de définir des actions selon qui appelle et quand. On n’avait pas vu ça depuis le Nokia N95.
iCloud apparait à tous les étages avec un navigateur Safari tout synchronisé de partout (listes de lecture, onglets) et je trouve cela vraiment confortable. Mais pourquoi était ce si compliqué avant ? J’avais essay avec les navigateurs concurrents et même si la fonction existait ce n’était pas aussi simple…
Et puis et puis… Il y a ces petites nouveautés qui sont les prémices de plein de promesses étincelantes, à l’image de Passbook qui permet d’avoir des informations sur ses billets d’avion et de train. Cette app préfigure tout simplement le futur porte-feuille NFC de la Pomme.
En enfin, il y a bien sur les Mac et Mountain Lion : vas y que je te gagne de la place en hauteur et du poids, que je te fais du Retina display à gogo (mais plus en 17 pouces), de la puissance brute à emporter partout. Le design ne change pas, mais la conception interne est revue : la place laissée aux batteries est surprenante. Le tout en mémoire Flash. La parfaite continuité entre iPad et MacBook Air. Et je te charge tout cela du nouveau « système d’exploitation le plus avancé au monde » qui intègre le mirroring d’écran via AirPlay (huummm encore un indice sur la vision d’Apple sur une fonction de sa future télé ?), et qui matine son interface d’iOS avec son centre de notfication (RIP Growl).
Bref, c’est du solide. Apple déroule sa vision et se fiche des autres, ils ont leur roadmap produit et ne regardent pas sur les côtés. En ce sens, la maitrise technologique dont fait par la nouvelle gamme MacBook est impressionnante, parachevant de par la même la vision de Jobs qui voyait des machines parfaites et non modifiables. Côté iOS 6, ils s’inspirent de ce qui se fait ailleurs mais « à leur sauce », ce qui atténue un peu certains côté de déjà vu (l’intégration de Facebook au carnet d’adresse existe déjà sur Windows Phone).
En clair, si tout se passe comme je l’entrevois… Le meilleur est à venir.
By Damien Douani • Techlounge et Geekeries • 0 • Tags: apple, keynote, wwdc, wwdc 2012