La suite la suite … Vous avez été passioné par le Dossier Windows premier du nom (Vista c’est nul).
Nous allons traiter du Service Pack 1 de Vista qui est tout SAUF une rustine !
Le SP1 de Vista n’est absolument pas une collection de rustine ou autres hotfixes.
Il y a bien sur des correctifs mais surtout des changements sous le capot !
En premier lieu, le SP1 de Vista n’apporte pas de nouvelles fonctionnalités. Il modifie profondément l’OS (le révolutionne presque).
Le noyau (core OS) change de steping (de numérotation). Le noyau de ce Vista Service Pack 1 a été développé de concert avec celui de Windows Server 2008 et il s’agit bien d’un nouveau noyau.
La révolution (oui LA révolution) du noyau de Vista SP1 provient de la suppression des dépendances de ring supérieur à 0. L’une des volontés de Microsoft pour Windows Server 2008 est bien de fournir un OS par composant plus ou moins indépendant (on en reparlera plus tard). Hors avant Vista SP1, il était courant de rencontrer DANS le noyau des dépendances .NET. (Un niveau qui normalement est supérieur au noyau et qui donc ne devrait pas s’y trouver). Ce travail avait déjà été entamé lors du développement de Vista sans aboutir totalement. Dans le SP1, le travail est bien terminé.
Microsoft se trouve depuis le SP1 de Vista avec un noyau allégé et optimisé. Il sert de fondation à Windows Server 2008 qui sert lui-même de point de départ du développement de Windows 7 et Windows 2008 (comme quoi tout s’explique). Les autres composants du système deviennent dès lors plus simples à développer et à maintenir.
Le système est enfin un peu plus véloce. En dehors des améliorations du noyau et des ces composants, Microsoft s’est employé dans ce Service Pack 1 à améliorer les performances. Tout d’abord, il convient de bien contextualiser ce travail. Le SP1 est sorti un peu plus d’un an après Vista. Les pilotes sont un peu plus au point. Le matériel a beaucoup évolué. Le prix de la mémoire s’est effondré. Tout est là pour Vista devienne un succès (rassurez vous ce n’est encore pas le cas. Vista traine dans son sillage une réputation sulfureuse d’OS « pas stable, pas pratique, pas fiable, pas rapide » … et pourtant il est la base de Windows 7).
L’un des plus gros travaux vient de l’amélioration de la gestion de la manipulation de fichier qui est bien la plus mauvaise expérience utilisateur de Windows. Vista a inauguré un nouveau moteur de manipulation de fichier qui a demandé un peu de réglage dans le SP1. Dans XP, le moteur de copie ouvrait à la fois la source et la destination en cache, il avançait séquentiellement par pas de 64KB dans la copie. Tout repose dans cette approche sur le Windows Cache Manager qui gère l’allocation de la mémoire. Souvent sous XP, le cache peut être submergé de données jusqu’à en engorger le système. Sous Vista, le système de manipulation de fichier se fait en entrée/sortie non cachées et asynchrones. Cette approche permet de réduire la consommation mémoire et CPU. Tous les détails se trouvent sur le site de Mark Russinovitch.
Dans le SP1, l’équipe de développement a décidé de revenir à une gestion par mémoire cachée qui permet de donner une perception améliorée de la gestion des fichiers.
Parmi les autres améliorations, on trouve le temps de démarrage (entre 2 et 5 secondes plus rapide).
Le plus important dans ce service pack est bien le changement de noyau « dependance free » 😉 qui permet à Microsoft de proposer enfin un OS modulaire.
Cette modularité est intéressante parce qu’elle est à la base de Midori (mais c’est une autre histoire que nous aborderons dans la 4eme partie de ce dossier Windows).
En premier lieu, le SP1 de Vista n’apporte pas de nouvelles fonctionnalités. Il modifie profondément l’OS (le révolutionne presque).
Le noyau change de steping (de numérotation). Le noyau de ce Vista Service Pack 1 a été développé de concert avec celui de Windows Server 2008 et il s’agit bien d’un nouveau noyau.
La révolution (oui LA révolution) du noyau de Vista SP1 provient de la suppression des dépendances de ring supérieur à 0. L’une des volontés de Microsoft pour Windows Server 2008 est bien de fournir un OS par composant plus ou moins indépendant (on en reparlera plus tard). Hors avant Vista SP1, il était courant de rencontrer DANS le noyau des dépendances .NET. (Un niveau qui normalement est supérieur au noyau et qui donc ne devrait pas s’y trouver). Ce travail avait déjà été entamé lors du développement de Vista sans aboutir totalement. Dans le SP1, le travail est bien terminé.
Microsoft se trouve depuis le SP1 de Vista avec un noyau allégé et optimisé. Il sert de fondation à Windows Server 2008 qui sert lui-même de point de départ du développement de Windows 7 et Windows 2008 (comme quoi tout s’explique). Les autres composants du système deviennent dès lors plus simples à développer et à maintenir.
Le système est enfin un peu plus véloce. En dehors des améliorations du noyau et des ces composants, Microsoft s’est employé dans ce Service Pack 1 à améliorer les performances. Tout d’abord, il convient de bien contextualiser ce travail. Le SP1 est sorti un peu plus d’un an après Vista. Les pilotes sont un peu plus au point. Le matériel a beaucoup évolué. Le prix de la mémoire s’est effondré. Tout est là pour Vista devienne un succès (rassurez vous ce n’est encore pas le cas. Vista traine dans son sillage une réputation sulfureuse d’OS « pas stable, pas pratique, pas fiable, pas rapide » … et pourtant il est la base de Windows 7).
L’un des plus gros travaux vient de l’amélioration de la gestion de la manipulation de fichier qui est bien la plus mauvaise expérience utilisateur de Windows. Vista a inauguré un nouveau moteur de manipulation de fichier qui a demandé un peu de réglage dans le SP1. Dans XP, le moteur de copie ouvrait à la fois la source et la destination en cache, il avançait séquentiellement par pas de 64KB dans la copie. Tout repose dans cette approche sur le Windows Cache Manager qui gère l’allocation de la mémoire. Souvent sous XP, le cache peut être submergé de données jusqu’à en engorger le système. Sous Vista, le système de manipulation de fichier se fait en entrée/sortie non cachées et asynchrones. Cette approche permet de réduire la consommation mémoire et CPU. Tous les détails se trouvent sur le site de Mark Russinovitch.
Dans le SP1, l’équipe de développement a décidé de revenir à une gestion par mémoire cachée qui permet de donner une perception améliorée de la gestion des fichiers.
Parmi les autres améliorations, on trouve le temps de démarrage (entre 2 et 5 secondes plus rapide).
Le plus important dans ce service pack est bien le changement de noyau « dependance free » 😉 qui permet à Microsoft de proposer enfin un OS modulaire.
Cette modularité est intéressante parce qu’elle est à la base de Midori (mais c’est une autre histoire que nous aborderons dans la 4eme partie de ce dossier Windows).
Sep 20 2009
Vista le SP1 une rustine ? [DOSSIER WINDOWS Part 2]
La suite la suite … Vous avez été passioné par le Dossier Windows premier du nom (Vista c’est nul).
Nous allons traiter du Service Pack 1 de Vista qui est tout SAUF une rustine !
Le SP1 de Vista n’est absolument pas une collection de rustine ou autres hotfixes.
Il y a bien sur des correctifs mais surtout des changements sous le capot !
En premier lieu, le SP1 de Vista n’apporte pas de nouvelles fonctionnalités. Il modifie profondément l’OS (le révolutionne presque).
Le noyau (core OS) change de steping (de numérotation). Le noyau de ce Vista Service Pack 1 a été développé de concert avec celui de Windows Server 2008 et il s’agit bien d’un nouveau noyau.
La révolution (oui LA révolution) du noyau de Vista SP1 provient de la suppression des dépendances de ring supérieur à 0. L’une des volontés de Microsoft pour Windows Server 2008 est bien de fournir un OS par composant plus ou moins indépendant (on en reparlera plus tard). Hors avant Vista SP1, il était courant de rencontrer DANS le noyau des dépendances .NET. (Un niveau qui normalement est supérieur au noyau et qui donc ne devrait pas s’y trouver). Ce travail avait déjà été entamé lors du développement de Vista sans aboutir totalement. Dans le SP1, le travail est bien terminé.
Microsoft se trouve depuis le SP1 de Vista avec un noyau allégé et optimisé. Il sert de fondation à Windows Server 2008 qui sert lui-même de point de départ du développement de Windows 7 et Windows 2008 (comme quoi tout s’explique). Les autres composants du système deviennent dès lors plus simples à développer et à maintenir.
Le système est enfin un peu plus véloce. En dehors des améliorations du noyau et des ces composants, Microsoft s’est employé dans ce Service Pack 1 à améliorer les performances. Tout d’abord, il convient de bien contextualiser ce travail. Le SP1 est sorti un peu plus d’un an après Vista. Les pilotes sont un peu plus au point. Le matériel a beaucoup évolué. Le prix de la mémoire s’est effondré. Tout est là pour Vista devienne un succès (rassurez vous ce n’est encore pas le cas. Vista traine dans son sillage une réputation sulfureuse d’OS « pas stable, pas pratique, pas fiable, pas rapide » … et pourtant il est la base de Windows 7).
L’un des plus gros travaux vient de l’amélioration de la gestion de la manipulation de fichier qui est bien la plus mauvaise expérience utilisateur de Windows. Vista a inauguré un nouveau moteur de manipulation de fichier qui a demandé un peu de réglage dans le SP1. Dans XP, le moteur de copie ouvrait à la fois la source et la destination en cache, il avançait séquentiellement par pas de 64KB dans la copie. Tout repose dans cette approche sur le Windows Cache Manager qui gère l’allocation de la mémoire. Souvent sous XP, le cache peut être submergé de données jusqu’à en engorger le système. Sous Vista, le système de manipulation de fichier se fait en entrée/sortie non cachées et asynchrones. Cette approche permet de réduire la consommation mémoire et CPU. Tous les détails se trouvent sur le site de Mark Russinovitch.
Dans le SP1, l’équipe de développement a décidé de revenir à une gestion par mémoire cachée qui permet de donner une perception améliorée de la gestion des fichiers.
Parmi les autres améliorations, on trouve le temps de démarrage (entre 2 et 5 secondes plus rapide).
Le plus important dans ce service pack est bien le changement de noyau « dependance free » 😉 qui permet à Microsoft de proposer enfin un OS modulaire.
Cette modularité est intéressante parce qu’elle est à la base de Midori (mais c’est une autre histoire que nous aborderons dans la 4eme partie de ce dossier Windows).
En premier lieu, le SP1 de Vista n’apporte pas de nouvelles fonctionnalités. Il modifie profondément l’OS (le révolutionne presque).
Le noyau change de steping (de numérotation). Le noyau de ce Vista Service Pack 1 a été développé de concert avec celui de Windows Server 2008 et il s’agit bien d’un nouveau noyau.
La révolution (oui LA révolution) du noyau de Vista SP1 provient de la suppression des dépendances de ring supérieur à 0. L’une des volontés de Microsoft pour Windows Server 2008 est bien de fournir un OS par composant plus ou moins indépendant (on en reparlera plus tard). Hors avant Vista SP1, il était courant de rencontrer DANS le noyau des dépendances .NET. (Un niveau qui normalement est supérieur au noyau et qui donc ne devrait pas s’y trouver). Ce travail avait déjà été entamé lors du développement de Vista sans aboutir totalement. Dans le SP1, le travail est bien terminé.
Microsoft se trouve depuis le SP1 de Vista avec un noyau allégé et optimisé. Il sert de fondation à Windows Server 2008 qui sert lui-même de point de départ du développement de Windows 7 et Windows 2008 (comme quoi tout s’explique). Les autres composants du système deviennent dès lors plus simples à développer et à maintenir.
Le système est enfin un peu plus véloce. En dehors des améliorations du noyau et des ces composants, Microsoft s’est employé dans ce Service Pack 1 à améliorer les performances. Tout d’abord, il convient de bien contextualiser ce travail. Le SP1 est sorti un peu plus d’un an après Vista. Les pilotes sont un peu plus au point. Le matériel a beaucoup évolué. Le prix de la mémoire s’est effondré. Tout est là pour Vista devienne un succès (rassurez vous ce n’est encore pas le cas. Vista traine dans son sillage une réputation sulfureuse d’OS « pas stable, pas pratique, pas fiable, pas rapide » … et pourtant il est la base de Windows 7).
L’un des plus gros travaux vient de l’amélioration de la gestion de la manipulation de fichier qui est bien la plus mauvaise expérience utilisateur de Windows. Vista a inauguré un nouveau moteur de manipulation de fichier qui a demandé un peu de réglage dans le SP1. Dans XP, le moteur de copie ouvrait à la fois la source et la destination en cache, il avançait séquentiellement par pas de 64KB dans la copie. Tout repose dans cette approche sur le Windows Cache Manager qui gère l’allocation de la mémoire. Souvent sous XP, le cache peut être submergé de données jusqu’à en engorger le système. Sous Vista, le système de manipulation de fichier se fait en entrée/sortie non cachées et asynchrones. Cette approche permet de réduire la consommation mémoire et CPU. Tous les détails se trouvent sur le site de Mark Russinovitch.
Dans le SP1, l’équipe de développement a décidé de revenir à une gestion par mémoire cachée qui permet de donner une perception améliorée de la gestion des fichiers.
Parmi les autres améliorations, on trouve le temps de démarrage (entre 2 et 5 secondes plus rapide).
Le plus important dans ce service pack est bien le changement de noyau « dependance free » 😉 qui permet à Microsoft de proposer enfin un OS modulaire.
Cette modularité est intéressante parce qu’elle est à la base de Midori (mais c’est une autre histoire que nous aborderons dans la 4eme partie de ce dossier Windows).
By Stanislas Khider • Techlounge et Geekeries • 0 • Tags: Microsoft, sp1, vista, windows