Souvenirs de Noël (2) : TamTam, mon pager adoré (et mon 1er mobile)

bonhomme.jpgJe profite de ces fêtes de fin d’année pour ouvrir la boite à souvenirs… J’ai donc ouvert mon coffre à jouets et cherché quels objets magiques et (forcément) électroniques avaient bercé mon enfance.

Et avant, on faisait comment ? Comment être informé en « temps réel », être joins immédiatement, dérangé à toute heure ? Simple, on avait un pager ! Un TamTam pour être précis. Puis vinrent les cartes pré-payées et mon premier mobile (nostalgie…).

Certes, on avait tous un Tatoo (de France Télécom), moins cher mais ne permettant de recevoir que des codes chiffrés. Mais c’était plus simple, on appelait un serveur vocal et c’était plié ! Mais il fallait se rappeler que 26845 voulait dire « ramène du pain » et 52986 « 5eme étage code de la porte 298 sonne à la porte de gauche ».

Moi j’avais un TamTam (de Cegetel). La Rolls, le top : messages alphanumériques, écran rétroéclairé, alertes infos… Quand le message déniait arriver à temps ! Mais c’était quand même plus simple que de déchiffrer des messages codés avec sa table de correspondances à côté…
Mais pour envoyer un message, l’expéditeur devait appeler un centre téléphonique surtaxé ou utiliser un minitel :  je vous laisse deviner le degré que spontanéité que cela laissait quand on voulait répondre à un message urgent que l’on venait de recevoir.

En revanche, ces pagers firent le bonheur de très nombreux étudiants, idéaux pour se passer des réponses lors d’interros et autres partiels, il suffisait pour cela de demander à aller aux toilettes et faire un crochet par la cabine du coin (non je ne l’ai jamais fait, on me l’a raconté).

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Bref, vivement un téléphone mobile. Pas les valises de 8kg Radiocom 2000, non, un vrai portable qui tient dans la poche.

Il y en eu deux : le OLA (de France Télécom) et l’Entrée Libre (de SFR) : je choisissais le pré-payé, moins cher. Quelle frime quand même ! Fièrement porté à la ceinture, mon Sagem à l’antenne inclinée « comme cela les ondes ne sont pas dirigées vers le cerveau » (argumentaire marketing véridique !).

Certes il chauffait, certes il plantait parfois, certes il y avait une mémoire de 10 SMS et 10 noms dans le répertoire, certes il fallait payer pour écouter les messages de son répondeur, mais quel plaisir de pouvoir téléphoner et être joint immédiatement… De la pure liberté.

PS : c’est une photo originale prise sur une table en 100% formica 1960. Ca le fait, non ?