Selon l’indicateur Chausson Finance, les investissements dans les start-up au premier semestre 2008 sont restés forts: 470 millions au cours des six premiers mois, en augmentation de 18 % sur un an. Au total, 312 sociétés ont pu lever des fonds pour une moyenne de 1,5 million d’euros.
La crise financière ne devrait pas affecter ce secteur. Il y aurait une décorrélation entre cycle boursier, financier et investissement. Un cycle de crise dure généralement 2 à 3 ans. L’investissement dans une start-up se fait pour une durée qui ne saurait excéder 3 ans. Donc tout irait bien.
Reste que la crise affecte beaucoup les amorçages de société. Il est plus rassurant, pour un investisseur, de se concentrer sur des sociétés dont le potentiel est bien établi. C’est pour cette raison que les deuxièmes tours de table représentent 67 % du montant total des investissements et que les premiers tours ont chuté de 35%. L’avenir est donc assombris pour les jeunes pousses qui veulent se lancer. Or, pour un certains nombres d’entre elles, ces entreprises en devenir sont peut être les succès de demain.
Le secteur global de la high-tech n’en est vraisemblablemet qu’au début de la crise.
Oct 2 2008
FINANCE – La high-tech et la crise (2eme partie)
Selon l’indicateur Chausson Finance, les investissements dans les start-up au premier semestre 2008 sont restés forts: 470 millions au cours des six premiers mois, en augmentation de 18 % sur un an. Au total, 312 sociétés ont pu lever des fonds pour une moyenne de 1,5 million d’euros.
La crise financière ne devrait pas affecter ce secteur. Il y aurait une décorrélation entre cycle boursier, financier et investissement. Un cycle de crise dure généralement 2 à 3 ans. L’investissement dans une start-up se fait pour une durée qui ne saurait excéder 3 ans. Donc tout irait bien.
Reste que la crise affecte beaucoup les amorçages de société. Il est plus rassurant, pour un investisseur, de se concentrer sur des sociétés dont le potentiel est bien établi. C’est pour cette raison que les deuxièmes tours de table représentent 67 % du montant total des investissements et que les premiers tours ont chuté de 35%. L’avenir est donc assombris pour les jeunes pousses qui veulent se lancer. Or, pour un certains nombres d’entre elles, ces entreprises en devenir sont peut être les succès de demain.
Le secteur global de la high-tech n’en est vraisemblablemet qu’au début de la crise.
By Stanislas Khider • Dossiers, analyses et tests • 0